Après l’arrestation d’Anacréon et de sa fille, la cour des miracles du cul-de-sac Saint-Sauveur sera-t-elle démantelée ? Une contre-offensive s’organise. Suite d’une fresque historique admirablement glauque !Jusqu’alors, Anacréon était le roi des gueux, à la foi monarque, grand argentier et juge au sein de la cour des miracles. Régulièrement, cette mafia grouillante composée de mendiants et d’êtres de rien, lui apportait l’obole et lui montraient le respect, eut égard à la fierté et la liberté qu’il leur offrait. Mais voilà, par le biais de son Premier Ministre Colbert et du lieutenant la Reynie, Louis XIV a décidé d’en finir avec cette fange qui pollue Paris. Le fils d’Anacréon a été tué et divers repaires des mendiants démantelés. Anacréon lui-même est soumis à la torture dans une geôle putride du Châtelet, afin qu’il avoue l’accès à leur dernier repaire – labyrinthique et introuvable ! Mais malgré la douleur, le vieux mendiant est inflexible. Il débite des recettes d’apothicaire en guise de réponses. Sa fille, surnommé la marquise, a les fers aux mains. En compagnie d’autres gueuses, elle est marquée au fer rouge du signe royal, la fleur de lys. Elle doit être envoyée vers le nouveau monde, pour y servir dans un bordel. Mais la Marquise a plus d’un tour dans son sac. Au moment d’embarquer, elle parvient à se saisir de l’épée d’un soldat, elle lui transperce le crâne et plonge dans la Seine. Elle rejoindra les siens dans le cul-de-sac de la rue Saint-Sauveur pour réorganiser la cour des miracles et enclencher la résistance…
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Cour des Miracles (La), Tome 2... 4.0
Pauvreté, Paris, Histoire, Bande dessinée, Banditisme, Cour des miracles
Cour des Miracles (La), Tome 1... 3.4
Pauvreté, Bande dessinée, Banditisme, Cour des miracles, Brigands
Alors qu’il cherche à épargner le supplice de la roue à son fils, Anacréon, le roi des gueux, est de plus en plus aculé par le pouvoir royal. Mise en place soignée d’un thriller post-médiéval dégueu à souhait…Paris, le 14 Février 1667. Dans une rue passante, un mendiant éclopé et affalé contre un mur, alerte un bourgeois : une crapule est en train de lui faucher la bourse attachée à son ceinturon. Le gamin est aussitôt attrapé et neutralisé au sol. Un groupe de témoins s’affaire alors à le mener jusqu’au châtelet, pour qu’il y soit jugé et embastillé. Or, durant le trajet, ils doivent soudainement faire face à un groupe plus important de combattants ayant dégainé leurs épées. Les témoins prennent aussitôt la poudre d’escampette, abandonnant le mendiant et le gamin… qui sont père et fils, complices de cette mascarade ! Pour assister au triomphe de ce chef d’œuvre de traîtrise, il ne manque que « la marquise », la sœur de Jean (le chapardeur) et fille d’Anacréon, alias le Grand Coësre (le mendiant). Ce dernier est le roi des gueux. Il trône sur une vaste cour des miracles, dans les ruelles abandonnées et sordides de la capitale. Régulièrement, lors de grandes processions, chacun lui apporte un tribut de valeur variable, selon son bon vouloir, sur ce qu’il lui reste de son butin de chapardage. Evidemment, certains apportent plus que d’autres, et cela génère des tensions. La règle est pourtant simple : « Foutez-vous en plein la panse et le gosier, et ne conservez rien ! »
Calamity Jane (Avril), Tome 1... 4.0
Famille, Bande dessinée, Émancipation de la femme, Pauvreté, Maladie, Enfant
Jane doit s'occuper seule de sa grande fratrie en l'absence de son père, alors qu'elle n'a que 11 ans. Elle saura exploiter ses connaissances et sa débrouillardise pour s'occuper de tout ce petit monde.Martha Jane, alias Jane, joue avec ses frères et sœurs. Elle incarne le chasseur, et ils sont les animaux. Dans une ambiance bon enfant, où les éclats de rire fusent, Jane profite de ces moments de complicité. Elle est la plus âgée de la fratrie, elle a onze ans. Mais ce moment est interrompu par la sortie sur le perron de leur plus jeune sœur, Sara. L'enfant est malade depuis des jours, et son état empire. Elle est brûlante de fièvre. Alors, ils lui préparent une nouvelle infusion, même si celle-ci n'a pas l'air de faire beaucoup d'effet. C'est la seule chose qu'ils peuvent faire. Leur mère est décédée, et leur père est parti chercher Léna dans sa famille d'accueil. Ce voyage qui ne devait durer qu'une semaine s'éternise, laissant les enfants livrés à eux-mêmes, sous la houlette de Jane. Débrouillarde depuis qu'elle est toute petite, elle parvient à s'occuper d'eux comme une adulte, mais cela lui pèse. Pourquoi ne peut-elle pas profiter de l'insouciance de l'enfance ? Pourquoi son frère ne l'aide en rien sous prétexte qu'elle est une femme et qu'elle doit effectuer les corvées ? Et puis, il y a cette Indienne, qui passe son temps à les observer depuis le jardin. Jour après jour, elle se rapproche un peu plus de la maison. Jane doit réussir à maintenir cet équilibre précaire, à nourrir sa fratrie, s'occuper de la ferme, tout en prenant soin de sa plus jeune sœur très malade.