Au Caire, quelques semaines avant la révolution de 2011, un inspecteur est chargé d'enquêter sur le meurtre d'une chanteuse. Il réalise rapidement que les coupables pourraient être liés au cercle rapproché du Président.
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C'est la veille du procès. Fredrik emballe un ordinateur dans une vieille Volvo rouillée. Avec les cofondateurs de The Pirate Bay, il doit 13 millions de dollars en dommage et intérêt à Hollywood pour une affaire de droits d'auteur. Fredrik est sur le point d'installer un nouvel ordinateur dans la salle secrète des serveurs. C'est là que le plus grand site de partage de fichiers au monde est caché. Lorsque le hacker Gottfrid, l'activiste Peter et le geek Fredrik sont déclarés coupables, ils sont confrontés à la vie hors ligne - loin du clavier. Mais au fond, dans des sombres centres de données, des ordinateurs clandestins continuent tranquillement à copier des fichiers.
A 2 ans et demi, Sasha a déclaré à sa mère : “quand je serai grand, je serai une fille”. Née dans un corps de garçon, Sasha se sent fille. Ce n’était pas “juste une envie passagère d’être comme maman”, comme le pensait alors sa mère. Âgée dorénavant de 7 ans, Sasha n’a pas changé d’avis. Ses parents ont accepté la situation. Chez eux, ils la laissent s’habiller en petite fille, mais ils se posent des questions. Car ils aimeraient surtout que Sasha puisse vivre sa vie comme elle l’entend. Le réalisateur a suivi Sasha et sa famille au quotidien pendant un an.
Adam, simple fils de pêcheur, intègre la prestigieuse université Al-Azhar du Caire, épicentre du pouvoir de l'Islam sunnite. Le jour de la rentrée, le Grand Imam à la tête de l'institution meurt soudainement. Adam se retrouve alors, à son insu, au cœur d'une lutte de pouvoir implacable entre les élites religieuse et politique du pays.
Pour la première fois, Amin, 36 ans, un jeune réfugié afghan homosexuel, accepte de raconter son histoire. Allongé les yeux clos sur une table recouverte d’un tissu oriental, il replonge dans son passé, entre innocence lumineuse de son enfance à Kaboul dans les années 1980 et traumatismes de la fuite de sa famille pour la Russie pendant la guerre civile, avant la prise du pouvoir par les talibans.
Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s’épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d’exactions qu’ils ont commises. Joshua Oppenheimer s’empare de cette proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant avec entrain leur rôle dans cette tuerie de masse. "Comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l’Holocauste devant une caméra", affirme le journaliste Brian D. Johnson. Une plongée vertigineuse dans les abysses de l’inhumanité, une réflexion saisissante sur l’acte de tuer.
Une famille rescapée du génocide indonésien de 1965 découvre, à travers des images tournées par Joshua Oppenheimer, la manière dont leur fils a été assassiné ainsi que l’identité des meurtriers. Adi, le plus jeune de la fratrie né juste après les massacres, est résolu à briser le tabou du silence et de la peur. Ophtalmo itinérant, il profite de ses tournées pour confronter les responsables du meurtre de son frère – une chose inimaginable dans un pays où les assassins sont encore au pouvoir. Tourné juste avant la sortie de The Act Of Killing, nominé à l’Oscar du meilleur documentaire et dont la sortie avait provoqué un choc politique en Indonésie, The Look Of Silence en est le complément indispensable. Ensemble ces deux films initient autant qu’ils portent témoignage de l’effondrement de cinquante ans de silence.