1959. Guilty of a double-murder, a man is beheaded. At the bottom of the basket that just welcomed it, the head of the dead man tells his story: everything was going so well! Admired priest, great lover - his earthly paradise seemed to have no end. Inspired by a scandal surrounding the Priest of Uruffe in the 1950s.
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1945. Le chaos se répand en Allemagne et les armées du 3e Reich commencent à se déliter. Des escadrons de soldats ivres multiplient les exécutions sommaires, sans différencier déserteurs et fantassins ayant perdu leur unité. L’un de ces infortunés, Willi Herold, manque de peu d’être fusillé et dans sa fuite, il prend l’identité, la vareuse et les médailles d’un officier de la Luftwaffe. En incarnant soudain l’autorité, cette proie devient le prédateur. Après avoir formé sa garde rapprochée, l’usurpateur multiplie à son tour les exactions dans un climat de folie générale.
Une nuit d'avril 1957 Albertine, 19 ans, saute du mur de la prison où elle purge une peine pour hold-up. Dans sa chute, elle se brise l'os du pied: l'astragale. Elle rampe jusqu'à la route et interpelle une voiture. Elle est secourue par Julien, repris de justice, qui l'emmène et la cache chez une amie à Paris. Pendant qu'il mène sa vie de malfrat à droite à gauche en province, elle réapprend à marcher dans la capitale. Julien est arrêté et emprisonné. Seule et recherchée par la police, elle se prostitue pour survivre et, de planque en planque, de rencontre en rencontre, lutte au prix de toutes les audaces pour sa fragile liberté. Mais les souffrances physiques qu'elle endure ne sont rien à côté de ce que l'absence de Julien provoque dans sa chair…
Dans une résidence secrète où Staline vieillissant est venu se reposer quelques jours, un jeune peintre, Danilov, vient présenter au dictateur son projet artistique d’un monument posthume à sa gloire. Lidia, la maîtresse de Staline, a sélectionné Danilov et son œuvre parmi d’autres artistes et c’est elle qui l’introduit auprès de Staline. Par ce choix, c’est aussi sa vie qu’elle joue dans cette rencontre qui n’est pour elle et Danilov qu’un jeu de dupe, de mensonges et de terreur.
Au XIXe siècle, l'histoire de deux destinées qui se croisent : celle d'un orphelin en quête d'identité généalogique, Pedro da Silva, interne dans un collège religieux ; et celle du Père Dinis, un prêtre, autrefois aristocrate libertin, qui élève Pedro comme son fils. À partir d'un telle rencontre, l'évocation d'un tourbillon de récits, d'aventures et de personnages nous entraîne dans un voyage mouvementé à travers le monde et les années.
Witold a raté ses examens de droit et Fuchs vient de quitter son emploi dans une boite de mode parisienne. Ils vont passer quelques jours près de la mer et des montagnes, dans une pension dite de famille, où les accueille un moineau pendu dans la forêt, puis un bout de bois tout aussi pendu, puis une série de signes au plafond et dans le jardin, indiquant une volonté et une direction.
Un beau jour d’été. Un jardin. Une terrasse. Une femme et un homme sous les arbres, avec un vent d’été doux. Au loin, dans la vaste plaine, la silhouette de Paris. Un dialogue commence, des questions et des réponses entre la femme et l’homme. Il s’agit d’expériences sexuelles, d’enfance, de souvenirs, de l’essence de l’été et de ce qui différencie les hommes et les femmes, la perspective féminine et la perception masculine. Derrière, dans la maison qui donne sur la terrasse, sur la femme et l’homme : l’écrivain, en train d’imaginer ce dialogue et de le taper à la machine. Ou est-ce l’inverse ? Seraient-ce les deux personnages, là dehors, qui lui racontent ce qu’il couche sur le papier : un ultime et long dialogue entre un homme et une femme ?
Pour les vacances, Gabriel et Iris retournent dans une maison de famille au Portugal avec leurs filles Emma et Zoé, d’irrésistibles jumelles de 6 ans. Au cœur d’un paysage solaire, des baignades et des rires des petites, le passé du couple se réveille. Emma est dépassée par un secret trop grand pour elle, qu’elle n’a pas le droit de partager avec sa jumelle.
Pamela est une jeune portugaise de la deuxième génération née ici, en France. Empêtrée dans ses contradictions, ses échecs et l’amour absolu pour sa famille, elle se sent perdue et paraît incapable d’imaginer comment elle pourrait vivre sa vie… Surtout qu’elle n’aime que jouer du piano et patiner sur la glace. Elle va pourtant trouver son propre chemin entre France et Portugal.
A la fin du XIXème siècle, deux jeunes colons inexpérimentés, Joao de Mattos et Sant’Anna, débarquent au cœur du Congo portugais. Mus par leur soif d’or et leur désir de civiliser les populations indigènes, ils viennent organiser un avant-poste commercial de la Compagnie maritime portugaise. Le film de Hugo Veira Da Silva est adapté de la nouvelle éponyme de Joseph Conrad.
Laura et Rey vivent dans une maison au bord de la mer. Il est cinéaste, elle crée des « performances » dont elle est l’actrice. Rey meurt —accident, suicide ?—, la laissant seule dans cette maison. Mais bientôt, seule, elle ne l’est plus. Quelqu’un est là, c’est Rey, par et pour elle, comme un rêve plus long que la nuit, pour qu’elle survive.
Julien Gahyde, incarcéré et interrogé dans le cadre de l'enquête judiciaire sur la mort suspecte de son épouse Delphine, évoque sa courte relation adultère avec Esther Despierre, une amie d'enfance que la vie a remise sur son chemin, et à laquelle, dans une réponse trop empreinte de légèreté, il a déclaré un « amour » et sa possibilité de « vivre avec elle ».
Le récit des aventures, au crépuscule du XVIIIe siècle, d’un couple singulier formé par un petit orphelin aux origines mystérieuses et sa jeune nourrice italienne à la naissance pareillement incertaine. Ils nous entraînent dans leur sillage à travers l'Europe: Rome, Paris, Parme, Venise, Londres...
Nora sort de prison. Elle n'a qu'une seule idée en tête : retrouver une jeune artiste néo-punk qu'elle admire, Léa. Miroir l'une pour l'autre, elles vont s'aimer. Poètes, elles se perdent, se retrouvent, se trahissent. Passion folle et bataille acharnée pour trouver ensemble la beauté.
Exilée de son pays, depuis l'assassinat de son mari dix ans plus tôt, Judith vit à Marseille avec ses trois enfants. Après avoir refusé pendant des années de revoir sa famille, Judith, malgré ses craintes et ses secrets, se laisse fléchir par le désir de ses enfants et accepte l'invitation au mariage de leur cousine. Ils partent passer un été au pays, à la découverte de leurs racines et de leur histoire. Mais le retour de Judith ravive les vieilles haines entre clans rivaux. Inexorablement, l'engrenage de la violence se met en marche, le sang appelant le sang...
Ondine et Paul se sont aimés. Quand elle le quitte, il jure qu'il n'aimera plus. Pour se le prouver, il poursuit la belle Camille, qu'il compte séduire et délaisser. Mais Camille envoûte Paul qu'elle désire pour elle seule. Et tandis qu'il succombe au charme de Camille, Paul affronte le souvenir de son amour passé.
Dans un New York en ébullition, l'ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s’engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des États-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie.
En septembre 1810, les troupes napoléoniennes, emmenées par le Maréchal Masséna, envahissent le Portugal. Lors de la bataille de Buçaco, Masséna est défait. Pour autant, Portugais et Britanniques, sous le commandement du Général Wellington, battent en retraite. Wellington espère ainsi attirer l’ennemi à Torres Vedras, où il a fait bâtir des lignes de fortifications infranchissables. Cette stratégie, couplée à une opération de terre brûlée, plonge les populations civiles dans l’exode. Accompagnant les soldats dans leur marche, tout un peuple subit au quotidien les déchirements de la guerre et progresse à travers les villages en ruines, les forêts incendiées et les cultures dévastées. Certains réaffirment leur volonté de résister à l’envahisseur, d’autres profitent du désarroi général pour laisser libre cours à leurs bas instincts.
En 1918, Maria Adelaide Coelho da Cunha, héritière et propriétaire du journal Diário de Notícias, abandonne le luxe social et culturel familial dans lequel elle vit, pour s'enfuir avec un insignifiant chauffeur de 22 ans plus jeune qu’elle. Les conséquences de cette décision vont être douloureuses et moralement dévastatrices.