La belle Esmeralda danse sur le parvis de Notre-Dame. Plusieurs hommes sont amoureux d'elle : l'alchimiste Claude Frollo, le bossu Quasimodo, le poète Gringoire et le capitaine des archers Phoebus.
Jean Danet
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A Baden-Baden, dans les coulisses du monde des jeux, le général Zagorianski survit grâce aux ressources du fiancé de sa fille Pauline, le marquis Des Grieux. Le précepteur des enfants du général, Alexei Ivanovitch, arrive à son tour dans la capitale du duché de Bade. Cette aimable société spécule sans vergogne sur l'hypothétique fin prochaine d'une tante à héritage. Amoureux servile et éconduit de Pauline, qui lui préfère Des Grieux, Alexei est finalement chassé. Il se prépare à regagner Moscou lorsque, contre toute attente, surgit la tante, plus vivante que jamais. La vieille dame prend Alexei à son service et succombe à son tour au démon du jeu...
1821. Talleyrand apprend la mort de l'Empereur. Pressé par un petit auditoire de curieux et de diplomates, il consent, pourvu que ce soit à sa manière, à raconter Napoléon. Voici l'éducation à Brienne, le premier succès militaire à Toulon. Dès lors nous verrons Bonaparte, qui s'occupe des affaires intérieures, de la guerre ou des femmes, remporter toutes les batailles. Du Consulat à l'Empire, de Joséphine à Marie-Louise, du Pont d'Arcole à Wagram. Mais il y a aussi Moscou et l'île d'Elbe, Waterloo et Sainte-Hélène. Et enfin, toujours vu par Talleyrand, l'entrée de l'Empereur dans le Panthéon imaginaire que son destin lui réservait.
En 1885, l'industriel Roger Laroque, directeur d'une usine à Ville d'Avray, a misé tous ses espoirs dans son invention, la première automobile à vapeur. Mais son commanditaire, Gerbier, lui réclame le remboursement immédiat d'un prêt de 80 000 francs. Le même soir, Gerbier est assassiné et volé par un sinistre personnage nommé Luversan. De sa fenêtre, Henriette, la femme de Laroque, en compagnie de sa fillette Suzanne, a cru reconnaître son mari dans la personne qui a pénétré dans la maison de Gerbier, voisine de leur domicile. Mais, au moment du crime, Roger rompait d'avec sa maîtresse Julia, la femme de son meilleur ami, l'avocat Lucien de Noirville.
À sa sortie du séminaire, un jeune prêtre intègre sa première paroisse : d'Ambricourt. Idéaliste et dévot, il se heurte très vite à l'hostilité de ses ouailles. La châtelaine notamment fait preuve d'un athéisme fanatique depuis la perte d'un de ses enfants. Elle meurt peu après avoir retrouvé la foi. Dès lors les haines se cristallisent autour du jeune curé. Accusé par le village d'être alcoolique, alors qu'il souffre sans le savoir d'un cancer à l'estomac qui l'empêche peu à peu de s'alimenter, il meurt loin du village, chez l'un de ses amis prêtre défroqué.
Adaptation de la nouvelle policière éponyme d'Edgar Allan Poe parue en 1841, ce téléfilm relate un double meurtre commis dans des conditions particulièrement mystérieuses et posant un problème insoluble à la police. Dupin, détective amateur, employant pour l'époque, des méthodes d'enquête révolutionnaires, fondées sur la déduction scientifique et le raisonnement mathématique découvre le coupable. A Paris, sous le règne de Louis-Philippe, un soir, rue Morgue, Madame de L'Espanaye et sa fille sont retrouvées sauvagement assassinées à leur domicile. En l'absence d'effraction, la police ne peut expliquer comment le meurtrier a pénétré dans l'appartement. En marge de l'enquête officielle, Dupin mène ses propres investigations. Ce terrifiant carnage s'avère être l'oeuvre d'un grand singe échappé de la cage où son maître l'avait enfermé.
Deburau triomphe au théâtre quand Marie Duplessis lui fait quitter son foyer. Après quelques jours passés près de sa maîtresse, il revient chez lui : sa femme l'a quitté. Il reste seul avec son fils, apprend que Marie Duplessis lui en préfère un autre, mais il est décidé à l'attendre ; cela durera des années. A son fils qui voudrait le remplacer, il refuse de le faire profiter de son nom. Marie Duplessis revient, mais accompagnée d'un médecin et Deburau ne cherche pas à reprendre leurs relations anciennes. Il tente, sur les conseils du médecin, de reprendre son rôle du théâtre : c'est un échec complet. Deburau laisse son nom à son fils, qui le remplacera désormais.