L'histoire de Paris, de ses origines à 1955, racontée à de jeunes étudiants par Sacha Guitry, sous forme de «déclaration d'amour lucide». Sont notamment évoqués la première rencontre de Charles VII et d'Agnès Sorel, la création de l'imprimerie sous l'impulsion de Louis XI , le Louvre au temps de François 1er, le vol de la Joconde, la nuit de la Saint Barthélemy, l'assassinat d'Henri III, l'abjuration d'Henri IV, l'embastillement du conseiller Broussel et celui du jeune Voltaire, l'énigme de l'homme au Masque de Fer, les évasions de Latude, les salons littéraires de Mmes Geoffrin et d'Epinay, le règne de Rose Bertin sur la mode 1780, l'agonie de Voltaire et son enterrement à la sauvette, la prise de la Bastille commentée par Beaumarchais, l'exécution de Louis XVI et le procès de Marie-Antoinette, les soirées littéraires au Café Procope, la Commune de Paris, l'affaire Dreyfus, les premières de "Louise" et de "Cyrano de Bergerac", la découverte du vaccin antirabique par Pasteur...
Maurice Escande
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1821. Talleyrand apprend la mort de l'Empereur. Pressé par un petit auditoire de curieux et de diplomates, il consent, pourvu que ce soit à sa manière, à raconter Napoléon. Voici l'éducation à Brienne, le premier succès militaire à Toulon. Dès lors nous verrons Bonaparte, qui s'occupe des affaires intérieures, de la guerre ou des femmes, remporter toutes les batailles. Du Consulat à l'Empire, de Joséphine à Marie-Louise, du Pont d'Arcole à Wagram. Mais il y a aussi Moscou et l'île d'Elbe, Waterloo et Sainte-Hélène. Et enfin, toujours vu par Talleyrand, l'entrée de l'Empereur dans le Panthéon imaginaire que son destin lui réservait.
Pendant la jeunesse de Louis XIII, le Duc d'Angoulême conspire pour chasser les Concini qui oppriment la France grâce à la faveur que leur accorde Marie de Médicis. Noble et pauvre, le jeune Capestang arrive de sa province et rencontre Gisèle d'Angoulême. Au terme de folles aventures, chevauchées, duels, il devient l'ami de l'enfant-Roi, ruine le parti des Florentins et conquiert la main de Mademoiselle d'Angoulême.
Monsieur Poirier, un bourgeois au grand cœur, se trouve à la tête d’une grosse fortune. Épris de dignité aristocratique, il a marié sa fille Antoinette au marquis Gaston de Presles, un gentilhomme ruiné et débauché, qui n’a consenti à cette union que par intérêt, dilapidant sans vergogne la dot de l’héritière. M. Poirier ne tarde pas à s’insurger contre ces frasques inconsidérées. Mais son gendre flatte sa vanité en lui faisant miroiter le titre de baron et sa nomination à la pairie de France. Il en appelle à son ami le duc de Montmeyrand et fait étalage de l’héroïsme de ses ancêtres, morts qui à la bataille d’Ivry, qui à Fontenoy, qui à Quiberon. Poirier lui oppose son obscure vie de labeur, qui permet aujourd’hui au marquis de rouler carrosse. Tout s’arrangera, car le jeune libertin finit par tomber éperdument amoureux de son épouse, lui sacrifiant sans remords ses maîtresses et sa vie de patachon. Il se convertira à la noblesse du travail quotidien.
Grâce à l'intervention d'un historien-archiviste nommé Piétrefond, l'honnête serrurier Louis Mennechain est fêté comme le descendant de Louis XVI par une brillante duchesse et son entourage. Ébloui, par sa nouvelle condition, Mennechain abandonnerait sa fiancée si Pietrefond ne lui révélait son escroquerie.
Un jeune garçon éprouve sa première déception amoureuse. En guise de consolation, des amis évoquent à tour de rôle les femmes qu'ils ont le plus aimées. Le chirurgien a aimé une actrice de cabaret, l'huissier a cru aimer une femme auteur de théâtre, l'industriel s'est épris d'une dactylo, l'avocat d'une femme sculpteur qui l'a abandonné, et le peintre, se faisant passer pour mort, a constaté que sa veuve le trompait avec son meilleur ami.