Ayant acquis une honnête réputation de peintre parisien, un quinquagénaire fait retour aux sources et revient dans le centre de la France profonde prendre possession de la maison de sa jeunesse. Autour de la bâtisse s'étend un assez grand terrain qu'il n'aura ni le goût, ni le talent d'entretenir. Aussi fait-il appel à candidature, par voie d'annonce locale. Le premier candidat (qui sera le bon) est un ancien complice de la communale, perdu de vue et ainsi miraculeusement retrouvé. Il sera le jardinier. Le côtoyant au long des jours, le peintre découvre par touches impressionnistes un homme qui d'abord l'intrigue puis l'émerveille par la franchise et la simplicité de son regard sur le monde...
Bernard Crombey
- Home
- Bernard Crombey
Tout commence quand Alphonse Tram, chômeur, rencontre un inconnu dans les couloirs déserts du R.E.R. Il le retrouve quelques temps plus tard assassiné avec son propre couteau. Dans la tour immense qu'il habite, il fait alors successivement connaissance d'un commissaire de police et de l'assassin de sa femme et se retrouve entrainé dans une série de meurtres plus surréalistes les uns que les autres.
Octave et ses amis, Achille et Hector, déambulent la nuit dans les épiceries-buvettes, les restaurants d'habitués et les bars glauques. Octave fait par hasard la connaissance d'Esther. Ces deux personnes ont des caractères diamétralement opposés. Elle est belle, cultivée, libre, créative, tandis que lui est grossier, violent et pleurnichard. Ce dernier en tombe amoureux. La partie s'annonce difficile.
Françoise, pharmacienne alcoolique, se livre à des extorsions de fond sur des maris adultères. Pourchassée par la police, elle croise la route de Simon, petit truand, qui s'est évadé de prison en se cachant dans un piano. Durant leur cavale, ils tombent peu à peu amoureux l'un de l'autre.
Tout a commencé comme un gag. Au bon vieux temps des magnétoscopes, le comédien Patrick Bouchitey (l'inoubliable curé de La vie est un long fleuve tranquille) colle bout à bout sur son lecteur de salon des extraits d'émissions sur les animaux qu'il postsynchronise ensuite avec un micro. Le résultat est tellement cocasse qu'il est diffusé à la télévision sous forme de petits modules récréatifs et qu'il connaît un succès inattendu auprès des adultes comme des enfants (encore que certaines séquences soient assez crues et fassent d'ailleurs l'objet d'un chapitre à part sur le DVD). Vingt ans plus tard, La Vie privée des animaux fait l'objet d'une compilation dont l'acteur démontre que l'habit fait souvent le moine et que ce n'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire des grimaces ni aux lémuriens à tirer la langue.
« Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. » Françoise a tout juste 18 ans quand elle écrit les premières lignes de Bonjour Tristesse, un roman dont le succès fulgurant suffira à lancer le mythe de « La Sagan ». Un mythe fait de formules brillantes, d'amours affranchies et de scandales tapageurs, derrière lesquels se cache une femme, que l'on qualifie d'anticonformiste pour ne pas la dire libre. Libre d'écrire, d'aimer, et de se détruire...