Porté par l’espérance de voir arriver un gouvernement du Front populaire, Jean Renoir tourne La vie est à nous entre mars et avril 1936. Il s’agit d’un document historique dans lequel la thématique et les conflits de l’époque sont rendus sur le mode alterné du documentaire et de la fiction. Ce film est un document véritablement authentique sur l’esprit et l’effervescence artistique de l’époque du Front populaire. Le film s’ouvre sur un cours de géographie, dans une école primaire de banlieue. Devant une carte de France, les enfants s’interrogent sur le pourquoi de leur misère. La réponse est fournie par un choeur parlé « La France n’est pas aux français, car elle est aux 200 familles, la France n’est pas au français, car elle est à ceux qui la pillent. »
Jean-Paul Le Chanois
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Durant la Seconde Guerre mondiale, en 1943, deux prisonniers français, François et Michel, s'évadent du stalag B377 situé dans le nord de l'Allemagne près de la mer Baltique. Ils rencontrent un autre compatriote évadé, Pierre, qui a revêtu l'uniforme d'un officier allemand et se joint à eux. Leur objectif : gagner la Suède, territoire neutre. Pour y parvenir, ils devront faire une partie du chemin à pied puis emprunter un train à destination de la côte et, de là, trouver un moyen pour traverser la mer jusqu'aux rivages de Suède.
Le docteur Laurent est contraint, pour des raisons de santé, de quitter Paris. Il arrive dans un petit bourg de l’arrière-pays des Alpes-Maritimes où il doit remplacer le docteur Bastide devenu trop âgé pour continuer à exercer. Après avoir fait le tour du village sous la conduite du docteur Bastide, le docteur Laurent commence ses consultations. Le docteur Laurent souhaite donner des cours sur l'accouchement sans douleur. Immanquablement, sa décision fait jaser le village sur son compte. Homme de bien, méthodique, le médecin est-il obligé de se rendre chez ses patientes pour leur enseigner les nouvelles pratiques. Bientôt, des habitants des alentours viennent le consulter. Les médecins de la région redoutent sa concurrence et, avec l'aide de la municipalité, adressent une pétition au conseil de l'ordre...
Veuf inconsolable depuis huit jours, le banquier René Duchêne (Jean Gabin) décide de mettre fin à ses jours. Il quitte la maison, laissant derrière lui une lettre annonçant ses intentions. Lorsqu'il s'apprête à se jeter dans la Seine, une femme qui l'a reconnu l'en empêche. Il s’agit de son ancienne femme de chambre, Suzanne (Mireille Darc), tombée dans la galanterie. Elle lui révèle que l'épouse pleurée le trompait de façon éhontée. Le banquier décide de « rester mort et de refaire sa vie », c'est-à-dire de laisser croire à son suicide et de disparaître, en changeant d'identité.
Papa maman ma femme et moi Robert a épousé la bonne de ses parents Les deux familles partagent le même appartement qui, à la naissance des enfants, devient rapidement trop petit. Maman étant maniaque et papa bougon, la colère monte... Suite du film "Papa maman la bonne et moi".
Robert, stagiaire chez l'avocat Turpin, vit encore chez ses parents. Flirtant avec une collègue, il est licencié par son patron jaloux. Il rencontre alors Catherine, qui a une petite fille à charge. Il en tombe amoureux et essaie de la faire embaucher comme bonne par ses parents.
On est sous le règne de Louis XV et, en 1750, la France est continuellement en guerre et le peuple, étouffé par les impôts, aime de moins en moins son Louis le Bien-Aimé. Le gouverneur du Dauphiné, en arrivant à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, doit faire face aux opposants au régime qui se sont rassemblés autour du tonnelier Louis Mandrin. Celui-ci devient le justicier qui respecte son roi mais ne tolère pas l'oppression des pauvres par les taxes.
Émile Gauthier, chauffeur de taxi, prend en charge à la Gare de Lyon, Thérèse Ravenaz, une jeune provinciale venue retrouver à Paris le père de son enfant. Elle n'a pratiquement pas d'argent et son ami reste introuvable. Lorsqu'elle apprend qu'il est marié et déjà père, elle tente de se suicider. Émile, dont la femme Adrienne vient d'accoucher d'une fille, la recueille ainsi que son petit garçon.
Jean Valjean, un paysan condamné à cinq ans de travaux forcés pour avoir volé un pain, sort du bagne de Toulon en 1815 après y avoir passé dix-neuf ans, sa peine initiale ayant été prolongée à cause de ses multiples tentatives d'évasion. Son destin bascule lorsque l'évêque de Digne, Monseigneur Myriel, se dévoue pour lui éviter d'être de nouveau incarcéré à la suite du vol qu'il a perpétré dans sa maison. Dès lors, Jean Valjean va s'évertuer à ne faire que le bien autour de lui au détriment de son propre bonheur.
La Continental naît à Paris en 1940. Société de production créée par l'occupant, elle est dirigée par Alfred Greven. Pendant les années d'occupation, Greven s'assure les services des meilleurs artistes et techniciens pour produire des films à succès, divertissants. En parallèle, il profite de la spoliation des biens juifs pour racheter cinémas, studios et laboratoires. Son objectif : fonder un second Hollywood.
Sept sketches sur les étapes de la vie amoureuse des femmes : "L'enfance" (H. Decoin), "L'adolescence" (J. Delannoy), "La virginité" (M. Boisrond), "Le mariage" (R. Clair), "L'adultère" (H. Verneuil), "Le divorce" (Christian-Jaque), "La femme seule" (J.P. Le Chanois).