L’affaire Dominici est une affaire criminelle survenue en France. Dans la nuit du 4 au 5 août 1952, trois Anglais, Jack Drummond, sa femme Anne et leur fille Elizabeth sont assassinés près de leur voiture à proximité de La Grand'Terre, la ferme de la famille Dominici, sur la commune de Lurs dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ce film reconstitue l'affaire judiciaire éponyme qui s'est déroulée en 1952. Jean Gabin y joue le rôle de Gaston Dominici, un patriarche accusé par la justice et sa famille du massacre de trois Anglais sur les bords d'une route à proximité de sa propriété.
Jean-Yves Gautier
- Home
- Jean-Yves Gautier
Nina, une ancienne actrice à la dérive, marche, hagarde et titubante, dans le square des Batignolles. Elle s'effondre. Tout le monde se retourne, mais personne ne s'arrête. Sauf un Algérien d'une trentaine d'années, en tenue de jogger, Sami, qui courait par là. Ce dernier lui porte alors secours. Nina veut retrouver cet homme qui l'a sauvée. Elle va rechercher ce grand brun, et l'aimer lui, le marathonien algérien, devenu prostitué travesti à cause d'un rêve brisé trop tôt.
Quatre personnages étonnamment semblables mènent des vies pourtant fort différentes. Mateo Strano, un commis-voyageur, rentre chez lui après une très longue absence et retrouve sa tendre et charmante épouse. Le professeur d'« anthropologie négative » Georges Vickers tombe dans la mendicité et s'éprend d'une promeneuse de petite vertu des rues de Pigalle, qui porte le nom de Tania. Quant à Luc Allamand, un homme d'affaires, il s'invente une famille pour justifier certaines opérations financières, puis s'étonne lorsqu'il apprend que « les siens », qu'il croyait fictifs, s'apprêtent à lui rendre visite. Enfin, un vieux majordome accueille dans une riche et somptueuse demeure le couple d'amants misérables qui vient très curieusement d'en hériter…
Alors qu'il prépare une exposition du peintre géorgien Pirosmani à Paris, Anton Gogoladze rencontre une vieille dame à l'oeil pétillant. Marcelle Ichac, nièce de l'illustre cuisinier Pascal Ichac. Elle lui montre un vieux manuscrit, écrit semble-t-il au debut du siècle par la mère d'Anton, la belle princesse géorgienne Cecilia Abachidze.
1920. La Première Guerre mondiale est achevée depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail. Dans ce climat, deux jeunes femmes d'origines sociales très différentes poursuivent le même but, retrouver l'homme qu'elles aiment et qui a disparu dans la tourmente. Leur enquête les conduit à la même source d'information, le commandant Dellaplane. Du 6 au 10 novembre 1920, Irène, Alice, le commandant se croisent, s'affrontent et finalement apprennent à se connaître.
René a tué sa tante Jeanne, sans doute parce qu'elle tenait trop à voir en lui un criminel. L'avocate Solange le défend. Peu à peu, alors qu'elle voit en René son fils décédé, le fantôme de Jeanne s'incarne en elle. René est acquitté. Ils deviennent amants. Mais après une vie en commun intolérable, c'est elle qui, pour finir, le tue…
Un candidat républicain, Lardatte, défend l'ordre et la morale. Ses hommes de main attaquent des colleurs d'affiches de gauche. L'un d'eux meurt. Le commissaire Verjeat et l'inspecteur Lefèvre mènent l'enquête, avec des méthodes qui déplaisent fortement à Lardatte.
A 41 ans, Guy de Maupassant, écrivain fêté par le Tout-Paris, sent ses facultés diminuer. Rongé par la syphilis, il perd la vue et la mémoire, son comportement devient incohérent. Accompagné de son valet, le fidèle François Tassart, il se réfugie à Cannes, dans l'espoir d'y finir le roman qu'il vient de commencer, «L'Angelus». Mais, incapable de travailler, il consacre en fait le plus clair de son temps à se remémorer ses amours. Il revoit en particulier Fanny, la jeune Parisienne d'Etretat qui bouleversa ses sens lorsqu'il avait 16 ans, puis Gisèle d'Estoc, l'ardente féministe, compagne des beaux jours et complice de ses fêtes orgiaques...
À quelques jours de la fin de la guerre d'Indochine, un commando de treize parachutistes, avec à sa tête le lieutenant Brissac, est largué sur le village vietnamien de Quinh Quang où une infirmière — Catherine Fournier — est retenue prisonnière. Ils la délivrent et font retraite vers leur base — à vingt jours de marche de là — après avoir détruit le village et tué ses habitants. La nuit suivante, un des paras est abattu. Le lendemain, le reporter François Girard est parachuté. Il doit « couvrir » le retour du commando (il apprendra un peu plus tard à ses hommes que l'opération a été montée à des fins de propagande pour alimenter les journaux et faire oublier la défaite française au Viêt-nam).