Avec sa culture populaire, son imaginaire prolixe et son alchimie verbale, Michel Audiard a bouleversé le cinéma des années 50 et 60. Aux côtés de son mentor et ami Jean Gabin, de son complice en écriture Albert Simonin, de ses acteurs fétiches, Bernard Blier, Lino Ventura et Michel Serrault, on retrouve sa verve et son sens inné de la répartie qui reflètent à eux seuls tout l'esprit du peuple et de la langue française. De l'élégance à la gouaille, du cynisme à la tendresse, il faisait parler les mots comme personne. Entre les expressions qu'il chapardait sur les zincs des bistrots pour mieux les ciseler et sa connaissance encyclopédique de la culture française, il a su créer un style unique et se situe comme Prévert ou Jeanson dans la lignée des plus grands dialoguistes du cinéma français.
Michel Audiard
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Antoine Beretto, ancien gangster, est armateur sur la côte d'Azur. Deux anciens amis, qui ont la police à leurs trousses, lui rendent un jour visite et lui empruntent un bateau ainsi que la somme de 40 000 Francs. Afin que Antoine Beretto puisse récupérer son argent, ils lui donnent le nom de Léonard Michalon, qui leur doit certaines créances.
Lise Tanquerelle, commissaire à la ville, rencontre par hasard Antoine Lemercier, une vieille connaissance d'école, le jour où elle le renverse avec sa voiture. Il s'impose dans sa vie mouvementée, car Lise enquête sur des meurtres en série de plusieurs députés. Elle decouvre que tous fréquentaient la même callgirl...
Antoine Robineau est démarcheur en boissons. Il réussit toutes ses ventes en pleurnichant sur son sort. Il séduit les dames par le même procédé, ce qui lui vaudra, par le biais d'une richissime nymphomane, de devenir directeur d'un palace.
Antoine, sculpteur, savoure son mariage sans nuages avec la fougueuse Delphine, jusqu'au jour où celle-ci hérite d'un oncle d'Amérique. Afin de toucher les cent millions de dollars, elle doit remplir une étrange condition : être veuve dans les trois mois qui suivent l'ouverture du testament. Malgré l'amour qu'elle éprouve pour Antoine, la jeune héritière n'hésite pas longtemps. Elle décide de faire passer son mari de vie à trépas, mais s'y prend si maladroitement qu'elle jonche sa route de quantité d'autres cadavres.
Alexandre Volabruque, le chef d'Antoine Simonet à la S.N.C.F, à Villeneuve Saint Georges, félicite chaleureusement son employé pour la construction d'une maquette de frégate (en allumettes) avec laquelle il vient de remporter un prix à l'Exposition des Artistes Cheminots. Mais Volabruque, qui a de la suite dans les idées, tient à présent à ce que Simonet lui construise un véritable bateau pour pêcher la daurade. Il a en effet l'idée fixe d'aller passer sa retraite à Dieppe, à bord d'un Grondin, qui lui permettrait de vivre du produit de sa pêche. Simonet, songeant à son avancement, n'ose pas refuser, d'autant plus que Volabruque a encore deux ans à faire avant de prendre sa retraite...
Rosemonde, dite « la Princesse », règne sur un bidonville de la région parisienne. Herbert, un journaliste venu enquêter sur la pollution, se retrouve dans une machine à broyer. Rosemonde revend les os aux autorités ecclésiastiques qui s'en servent comme de saintes reliques. L'inspecteur Adrien Bondu est chargé de l'affaire...
Germaine, une femme de ménage, a trois clients, un caissier suppléant à la prévoyance de crédit, une présentatrice télé et un éducateur d'enfants, et apprend certains de leurs secrets (assez inavouables). En révélant habilement ces secrets, elle arrivera à ce que le caissier fasse chanter la présentatrice qui fera chanter l'éducateur qui fera chanter le caissier… et la boucle est bouclée…
Trois voleurs, Henri-Pierre, Bob et Dimitri décident de s'en prendre à Frankie Strong, un richissime homme d'affaires qui évolue dans le show-biz. Mais le braquage est un échec, leur victime n'ayant pas d'argent liquide sur elle... En attendant l'ouverture de la banque le lundi, les trois bandits passent un week-end mouvementé en compagnie de Frankie et d'Esmeralda, la jeune chanteuse qu'il s'apprête à lancer.
À l’occasion du centenaire de Michel Audiard, Gaumont ouvre ses archives et révèle certaines pièces méconnues de la carrière de l’auteur. Le Terminus des prétentieux (un titre imaginé pour nombre de ses projets inaboutis) revient, à travers témoignages inédits, images rares et curiosités diverses, sur la vie et l’œuvre de l’un des dialoguistes les plus inventifs et les plus prolifiques du cinéma français du siècle dernier.
Rita a l'habitude de prendre des gangsers pour amants. Celui qui est actuellement en titre l'a grugée en ne lui donnant pas sa part dans un partage de lingots d'or. Furieuse, Rita decide de se venger. Elle fait appel a sa tante Léontine, une vieille dame qui a inspiré autrefois la terreur dans le monde des truands.
Le 28 août 2017, Mireille Darc disparaissait à l'âge de 79 ans. Elle fut l'actrice fétiche d’Audiard et de Lautner, le sex-symbol des années pop, la photographe, la femme amoureuse, la réalisatrice de documentaires. L'artiste fut également la marraine de coeur de La Chaîne de l’espoir, association qui vient en aide aux enfants démunis. Mireille Darc se raconte à travers une sélection de ses interviews les plus intimes. Ses proches l'évoquent aussi : son mari, Pascal Desprez, Anthony Delon, Véronique de Villèle, son assistante personnelle et amie, l’écrivain Lionel Duroy, le professeur Deloche, les photographes Richard Melloul et Francis Giacobetti qui en firent leur modèle...
Joëlle, la jeune nièce française des Lebrun, canadiens habitant Montréal, et directeur d'une usine de nourriture pour chiens. arrive chez eux pour quelques temps. La voyant comme une jeune fille prometteuse, ils s'entendent pour parfaire son éducation. Mais éduquera bien qui éduquera le dernier.
Pourquoi Alain Delon, star mondiale hors catégorie, mais d'abord acteur exceptionnel passionnément attaché à son art, a-t-il choisi, il y a près d'un demi-siècle, de se figer dans un rôle, le sien, aussi spectaculaire à la ville qu'oubliable à l'écran ?
Ce documentaire retrace l'histoire d'un film en le re-situant par rapport aux moeurs et au climat de l'époque qui l'a vu naître.Ainsi, on apprend qu'en 1963, quand Georges Lautner dégaine ses Tontons flingueurs, il tape un grand coup, violent. Si le réalisateur n'avait pas de moyens, il avait les acteurs et les dialogues ! "J'ai réussi à imposer ma bande" estime-t-il des années plus tard. Des coups comme cela, on en prendrait bien tous les jours...
Un documentaire qui s'attarde sur Belmondo, le cascadeur, au travers de nombreuses interviews, extraits, images inédites.
Souvent, il écoutait sans ciller cinéastes et scénaristes qui se pressaient dans sa demeure de Saint-Cloud dans l’espoir de lui confier un rôle, avant de trancher, de sa voix grave et sans appel : "Pas pour moi." Acteur instinctif, Lino Ventura, dont la présence crevait l’écran, sélectionnait scrupuleusement ses personnages, animé au cinéma comme dans la vie par l'inextinguible soif d'une dignité dont il avait été privé enfant. Débarqué de Parme, où il est né le 14 juillet 1919, Angiolino, le petit "Macaroni" que sa mère élève seule dans les faubourgs parisiens après la désertion du père, est humilié à l’école par ses camarades. La rue l’émancipe. Dès 9 ans, il enchaîne les petits métiers – groom, livreur, marchand de journaux, mécanicien – et rêve dans les salles obscures. Il aurait pu devenir voyou. Mais, dit-il, "je suis tombé du bon côté de la crête", sauvé par la lutte puis le catch.