Juliette est une jeune métisse de 17 ans qui a toujours vécu avec sa famille dans les Caraïbes. Avant de mourir, son père l'a confiée à son frère, Milliquet, qui tient une auberge dans un petit village de la côte vaudoise. La transition sera rude... Dès son arrivée au village, la rumeur s'emballe : la petite orpheline serait une vraie beauté. Mais personne ne peut le confirmer car elle s'est enfermée dans sa chambre et n'en sort pas. Rougier, le vieux pêcheur et meilleur ami du patron ne se remettra jamais de l'apparition de Juliette, tant ses yeux noirs l'ont bouleversé jusqu'au plus profond de lui-même. Seul l'accordéon de Vladic sera capable de faire sortir Juliette de sa chambre. Il faut dire que la musique de cet étrange bossu à l'allure tzigane est elle-même d'une beauté poignante. Et Juliette et la musique, çà va ensemble. Sans elle la jeune fille ne peut survivre.
Philippe Mathey
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Philippe Mathey
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Après avoir joué en amateur, il est Cléante, le jeune premier, dans Le Malade imaginaire de Molière que réalise →Philippe Mentha au →Théâtre Kléber-Méleau (1986) et débute au →Théâtre de Carouge-Atelier de Genève en 1986 dans Samedi, dimanche et lundi d’Eduardo De Filippo présenté par →Georges Wod, puis il y tient plusieurs rôles souvent caustiques comme le valet la Merluche dans L’Avare de Molière mis en scène par Jean-Paul Roussillon (1987), et sous la direction de Simon Eine, il interprète Monsieur Loyal dans Tartuffe (1989), Monsieur Purgon dans Le Malade imaginaire (1990), deux pièces de Molière, et Don Bazile dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais (1991). Avec sa voix de basse, une stature imposante et la tenue volontiers détendue, il interprète en travesti Madame de la Rappinière dans Le Roman comique de Scarron que présente Georges Wod (1989) et joue le Concierge du théâtre dans Le Chapeau de mon oncle de et réalisé par Robert Dhéry (1991). Au Parc des Bastions à Genève, il crée le rôle-titre dans Vincent de Joël Pasquier brossé par Pierre Romanens (27.7.1990). À la →Comédie de Genève, il tient avec une douce folie le rôle du Roi de Bavière dans Fantasio de Musset mis en scène par →Claude Stratz (1995). À Carouge par contraste, il joue les confidents raisonnables, comme Chrysale dans L’École des femmes de Molière réalisée par →Raoul Pastor (1992) ou Monsieur de Vieilleville dans Catherine de Médicis (9.3.1993) et Bellegarde, gentilhomme de la cour, d’Henri IV, le Vert Galant (1.3.1994), deux textes de Monique Lachère montés par Georges Wod. Au →Nouveau Théâtre de Poche (NTP), il est Otto Fink, le bourgeois enrichi frauduleusement dans Le Serviteur absolu de →Louis Gaulis que monte →Daniel Wolf (1998-99). Il fait aussi partie de l’équipe permanente du →Théâtre des amis à Carouge jusqu’en 2001; il y joue dès 1996, et notamment pour Séverine Bujard dans Feu la mère de madame de Feydeau (1996), tenant aussi pour elle le personnage de Nonno, le vieux poète infirme, dans La Nuit de l’Iguane de Tennessee Williams (1999). Pour →Raoul Pastor, il y incarne, entre autres, Milt dans Love de Murray Schisgal (1999) et Boudu dans Boudu sauvé des eaux de René Fauchois (2001). À la Comédie, il crée en français le rôle de Biledew, le père sans volonté du héros de La Griffe d’Howard Barker mise en scène par →Anne Bisang (5.11.2002). Au Théâtre de la Grenade à Genève, il est le clochard dans Poussières d’étoiles, comédie musicale écrite et mise en scène par →Françoise Courvoisier (2002-03). Au NTP, il dit le monologue adapté du roman Rapport aux bêtes de Noëlle Revaz que réalise →Andrea Novicov (27.10.2003), puis il joue le vieux voisin libidineux dans Racines d’Arnold Wesker mis en scène par Françoise Courvoisier (2004). Au cinéma, il est l’instituteur Roduit dans Farinet d’Yvan Butler et à la Télévision Suisse Romande, Marco, l’un des héros de la série Les Pique-meurons, dès 1999.