Deux frères changent de vie dans l'espoir de quitter le quartier où ils ont grandi. Cependant, pourront-ils rester sur le droit chemin pour sortir de la banlieue ?
Giorgio Colangeli
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Delia se réveille chaque matin avec une gifle de son mari Ivano. Elle se lève, prépare le petit-déjeuner de leurs trois fils, vide l'urinoir de son beau-père alité, puis quitte la maison pour affronter, sans relâche, son quotidien, fait de divers travaux sous-payés (réparer le linge, régler les parapluies, suspendre les draps), utile pour rassembler un peu d’argent qui n’est jamais suffisant. Toute la journée, elle continue de recevoir des gifles de toutes parts. Car Delia n'est pas seulement pauvre, elle est aussi une femme.
Un père lunaire et vieux avant l’âge, une mère malade et tyrannique, une sœur disparue il y a 4 ans et moi, Erell, qui filme tout, tout le temps … Un beau tableau de famille. J’habite la même ville ouvrière depuis toujours. On y naît, on y meurt. Et entre les deux, rien à faire sinon traîner avec mes potes, Gabin, Javier et Le Majeur. Une nuit, ma sœur Sarah réapparait. Les morceaux de moi s’assemblent…
Milan, le 12 décembre 1969, une bombe explose à la Banque Nationale d'Agriculture sur la Piazza Fontana, faisant 17 morts et 88 blessés. Le commissaire Luigi Calabresi, chargé de l'enquête, s'oriente vers les milieux d'extrême gauche et d'extrême droite mais peu à peu, il a la certitude qu'il faut aller chercher les responsables dans les hautes sphères politiques. A ce jour, personne n'a été déclaré coupable dans l'attentat de Piazza Fontana qui reste l'une des affaires les plus sombres de l'histoire contemporaine d'Italie.
Adolescent, entraîné par un camarade, il entre au service de la Camorra. Un jour, pour échapper à la police, il se réfugie dans une salle d'entraînement, l'Excelsior. C'est la planche de salut pour Michele qui découvre un nouvel univers, la boxe, sous l'autorité du vieux coach Sabatino. Lors de chaque combat, de chaque round, c'est sa propre survie que le jeune homme remet en jeu. Toute nouvelle victoire l'éloigne, pas à pas, des ennuis et l'amène à grandir, à trouver une certaine stabilité.
À Rome, à l'aube, quand tout le monde dort, il y a un homme qui ne dort pas. Cet homme s'appelle Giulio Andreotti. Il ne dort pas, car il doit travailler, écrire des livres, mener une vie mondaine et en dernière analyse, prier. Calme, sournois, impénétrable, Andreotti est le pouvoir en Italie depuis quatre décennies. Au début des années quatre-vingt-dix, sans arrogance et sans humilité, immobile et susurrant, ambigu et rassurant, il avance inexorablement vers son septième mandat de Président du Conseil.