Le cinéaste Ricardo Trogi se souvient des événements entourant le déménagement de sa famille dans un nouveau quartier à l'âge de 11 ans.
Jean-Carl Boucher
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Vous souvenez-vous de votre premier voyage ? En 1991, j'avais 21 ans, j'étais à l'université et tout le monde partait. Certains dans l'Ouest canadien, d'autres aux États-Unis. Moi ça été l'Italie. Pas parce que j'avais l'appel des grandes capitales culturelles. Non. Pour suivre la femme de ma vie. En 1981, j'étais persuadé que c'était Anne Tremblay. En 1987, j'ai changé d'idée, c'était Marie-Josée Lebel. Mais oubliez ça, c'est en 1991 que j'ai rencontré la vraie femme de ma vie, Marie-Ève Bernard. C'est pour ça que le jour où elle m'a donné rendez-vous à Perugia, je suis allé la rejoindre, pis comme d'habitude, ça a été compliqué !
1987, début des vacances d'été. Ricardo a 17 ans, et il a deux objectifs principaux cet été : faire l'amour avec sa blonde et entrer dans un bar avec ses amis. Ses parents voudraient bien qu'il se trouve une job, mais lui, ça ne l'intéresse pas. De toute façon, il a un plan : ouvrir une discothèque pour les 14-18 ans. Évidemment, ce n'est pas si facile, et Ricardo, à court de ressources, se résigne bientôt à devenir le chef de la mafia de Sainte-Foy lorsqu'il devient revendeur de radios d'auto volées. Tout ça pendant que Marie-Josée, sa blonde, veut être sûre qu'il l'aime avant de passer à l'acte.
Un collectionneur excentrique possède les tableaux du peintre Frédéric Tonnerre, étrangement tombé dans l'oubli. Il reste cependant persuadé qu'il lui manque une des toiles du maître déchu. Il s'efforce de prouver son raisonnement en décryptant les toiles du peintre, afin de percer le mystère de ce tableau manquant, et par cette hypothèse du tableau volé, découvrir la raison du scandale que les tableaux provoquèrent en leur temps.