New-York regorge de créatures magiques, qui ont quitté temporairement Faerie, pour se distraire sur Terre. Parmi elles, une fée, Lady Kilidare, qu'on appelait Aria dans les années 2000, chez Image Comics !«Bonjour, monde cruel. J'espère que ton humeur est meilleure que la mienne. Du café. Il me faut du café et après, un bon coma. Ah, la vie d'une fille dans une grande ville... Mais j'aime ça. Au fond, rien ne ressemble à N-Y. Elle chante comme un ange. C'est un sentiment... magique. Les gens pressés. Les secrets derrière les visages gris. Les gens fatigués, pauvres. Leur mine sinistre. Donnez-les nous. On les prend tous. Dylan dans "Le Village" et De Niro dans "Taxi Driver". Le Tammany Hall et Charlie Parker. Dîners au Demonico's et courses matinales chez Tiffany. Pas la peine de l'emballer, je la mets maintenant. On dit qu'en restant assez longtemps à un coin de rue, on voit passer toute l'humanité. Qui sait, j'essaierai, un jour...». La jeune femme brune qui porte un imperméable noir et des lunettes de soleil rondes aux verres chromés s'arrête, sa clope à la main. Elle demande du feu à un type qui affiche une bonne cinquantaine et un look conventionnel. Il ne fume pas et lui affirme, en désignant du doigt la cigarette, que cette saleté la tuera. Qu'importe, la fille lui tourne le dos, indifférente à la remarque. Elle ouvre sa main et en la portant à la hauteur de son visage, il en sort une boule de feu. La clope, la tuer ? Impossible, elle est immortelle. Elle est une fée...
- Home
- BD
Univers onirique, Cascades, One-shot, Sport de haut niveau, Sport mécanique
Valentino Rossi, quintuple champion du monde en moto GP, est un passionné de BD et grand fan de Milo Manara. L’inverse semble également vraie. Aussi, quand le pilote eut l’idée d’une BD dont il serait le héros, le dessinateur s’est empressé d’exaucer son souhait. Le résultat est une sorte de dérapage totalement incontrôlé, dans lequel le lecteur à l’impression d’être témoin de ces cabrioles invraisemblables que font les motards qui sortent de la piste à 250 km/h : d’abord effrayé par ce qu’il contemple, il est ensuite hypnotisé pendant l’action par ces figures aussi effrayantes que spectaculaires, et à la fin, quand il constate que le principal protagoniste s’en sort sans dommages, il est soulagé !